Il existe une Charte des droits de l’enfant hospitalisé, qui est affichée dans de nombreux hôpitaux pédiatriques. Mais elle reste abstraite, ou tout du moins ambigüe. Faites en sorte qu’elle soit respectée.
Si vous le souhaitez, accompagnez votre enfant lors des prises de sang, la pose d’un goutte-à-goutte, lorsqu’on lui fait une ponction, sans interférer bien entendu dans la réalisation de ces opérations. L’enfant se sentira ainsi rassuré et accompagné par ses parents.
N’autorisez pas l’hôpital à imposer des normes qui peuvent se révéler nocives. Je citerai pour exemple que l’on a obligé Izas à prendre un bain tous les jours, alors qu’elle avait la peau atopique et que le bain n’est absolument pas recommandé dans ce cas-là.
Veillez à ce que le traitement soit toujours respectueux de l’enfant.
Ne laissez pas interdire l’accès aux visiteurs; les frères et sœurs, les amis, sont indispensables pour les deux parties : l’enfant malade recevra de la tendresse et de l’affection de ses proches, tandis que les frères et sœurs pourront suivre l’évolution de la maladie.
L’humanisation des hôpitaux est reléguée au second plan dans de nombreux établissements, y compris dans les services de pédiatrie; vous êtes les parents, personne ne sait mieux que vous comment mettre votre enfant à l’aise, quels sont ses besoins affectifs, émotionnels, ludiques, d’intimité, de traitement… faites en sorte qu’ils soient respectés.